mercredi 21 janvier 2015

Il y a quelque chose de pourri dans les bas-fonds d'Internet

Depuis quelques jours je n'avais pas pris le temps de lire les différents blogs que j'apprécie moins en raison de leurs opinions franchouillardes ou réacs sans concession.
Et bien, je n'ai pas été déçu.
Comment peut on commenter des billets qui sont déjà limite en ajoutant une méchanceté vulgaire gratuite, en développant des thèses abracadabrantesques, complètement imaginées par des cerveaux bien malades.
Dans le meilleur des cas, rien ne trouve grâce à leurs yeux.
Il est heureux que ces gens là n'approcheront jamais le pouvoir. Même la droite extrême dont ils se réclament parfois est souvent trop modérée face à leurs opinions morbides.
Les événements tragiques ont permis de souligner une nouvelle fois leur marginalité, leur " asociabilité "...etc...ils ne sont pas Charlie, on s'en doutait.
Il y a plein d'autres qui ne le sont pas à travers le monde. Mais au moins, ils sont très cons ces manifestants musulmans. D'autres n'ont pas cette excuse.
L'islam des fondamentalistes les emmerde. Qu'ils se rassurent, moi aussi. Mais on n'est pas obligé de détester le monde entier.
Enfin pour être juste, la quantité de saloperies et de bêtises écrites sur des sites proches d'islamistes reconnus ou pas,  est parfois pire.....
A la liberté d'expression quand tu nous tiens...

Je ne ferai évidemment aucun lien. Ces blogs sont bien connus. Quand on en trouve un, on a tous les autres ....bon courage.

8 commentaires:

  1. Oui mais, Didstat, si vous allez sur les blogs réacs avec l'espoir d'y cueillir les plus belles fleurs de l'humanisme républicain auquel vous êtes attaché, comment en revenir autrement que déçu?

    Autant demander à une laiterie de produire du Coca Cola. Ou du pétrole, ce serait plus utile.

    La grande fonction du blog réac, sa fonction quasi-biblique, est de nous donner une vision de l'atroce. Il faut y aller comme on va voir un film d'horreur: pour voir les têtes rouler, dans une gerbe de sang et de tripes (oui, chez les réacs, la tête est au niveau du bide, particularité anatomique qui les distingue des autres vertébrés).

    Et c'est ce qui fait tout leur intérêt.

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    1. Sérieusement, je vais chercher dans les blogs quelque chose d'autre, un peu de nostalgie, presque une autre vision du monde....mais pas des saloperies à longueur de commentaires
      Certains ont du talent, ils se trompent, mais avec talent....il faut bien reconnaître qu'ils ne sont pas nombreux dans ce cas.
      Après, on vit une époque formidable, alors, on peut s'attendre à tout...
      Merci pour vos descriptifs

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    2. Hahaha! Je n'avais jamais envisager ma façon de bloguer comme du Grand-Guignol! Ça m'ouvre des perspectives...

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    3. Oups!
      EnvisagÉ.
      Quel idiot, voilà que je massacre, aussi, la langue française.

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    4. C'est vrai, cela ne vous ressemble pas.
      A mes yeux vous serez toujours un punk cultivé, pas un reac

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    5. Didstat, je me permets de vous faire mon compte rendu.

      Vous avez entrepris une œuvre personnelle, centre de gravité de ce blog: auditer la pensée réac.

      Vous êtes parti de l'idée que la pensée réac est essentiellement une peur, qui alimente la haine. C'est un point d'entrée classique, fertile, mais finalement assez bien connu. La banalité de ce point d’entrée ne doit pas faire oublier que c'est vrai: la pensée réac est une pensée de la peur et, aussi, sur la peur (on songe à Céline par exemple).

      Noixvomique a ajouté: une nostalgie. Deuxième élément constitutif de la pensée réac. Là encore, ce point d'entrée est très riche, je passe, mais cela réclamerait de longs développements.

      Vos pérégrinations sur le Net vous font aller dans ce que vous appelez les "bas fonds". Vous y récoltez trois nouveaux éléments:

      - une méchanceté vulgaire et gratuite,
      - des thèses abracadabrantesques
      - imaginées par des cerveaux bien malades

      Le premier élément traduit un élément central de la pensée réac: la jubilation. Le réac se réjouit du malheur d'autrui. Il trouve dans la souffrance de l'autre un plaisir malsain, pervers, mais qui le rétablit dans la véracité de ses calculs: "je vous l'avais bien dit que ça se passerait comme ça". "Vous ne m'avez pas écouté, vous voilà bien punis!". "J'avais raison, alors que vous m'avez pris pour un fou!". Le réac jubile. Il jouit.

      C'est donc un être jouisseur. Et il le fait savoir: le réac aime le sexe, les bons vins, la bonne chère, la musique, les chaïnes HIFI, etc. C'est un esthète.

      Le second élément correspond à une déconnexion: le réac est détaché du monde réel. C'est un être platonique, dans le ciel des idées, comme les intellos de gauche. Dans son esprit, le réel ne peut s'expliquer que par un complot, une intention de nuire émanant d'un tiers, soit désigné (le Juif ou le Muzz, comme dit aimablement Corto) soit vague (la "finance mondialisée" du FdG) mais spécialement dirigée contre lui: le réac se vit comme une cible émouvante que le monde prend personnellement à partie, ce qu'il refuse. Le réac veut se retrancher du monde, alors qu'il l'émeut.

      Le réac est un hyper-émotif frustré. Renaud Camus habite une forteresse, par exemple.

      Le troisième élément est pathologique: il ne sert à rien de lui dire le contraire et plus on essaye, moins on y réussit. Ce qui signifie donc que le réac est "hors d'atteinte".

      Le réac est un être neutre, blindé, blasé.

      D'ailleurs, le réac ne change rien. Il ne perturbe pas l'alchimie du monde. Il est chimiquement neutre, presque timide. Bien des réacs s'excusent de déranger, ou s'étonnent du succès médiatique de leurs thèses. Le réac se perçoit lui-même comme une espèce en voie de disparition et c'est au moment de l'apocalypse qu'il se révèle comme appartenant à un tout.

      Il est un être de l'eschatologie.

      Voilà trois autres éléments que vous avez débusqués. Notez les consciencieusement dans votre carnet de voyage.

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    6. Merci pour votre contribution. Ces trois éléments collent en effet à la peau du reac. L'eschatologie, c'est tout à fait ça. s'ils vous lisent chez moi, vous allez perdre certaines de vos entrées. Corto vous laisse commenter ?

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    7. Oui. Il a dû censurer quelques coms, mais dans l'ensemble ça passe, quoique je n'aie pas essayé d'en faire chez lui depuis longtemps.

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