jeudi 2 janvier 2014

La stratégie du parti de gauche

Souvent les médias ou les politiques eux mêmes s'interrogent sur le degré de désintérêt de la politique. La politique est intéressante, passionnante pour certains, devient même une addiction pour quelques uns. 
Elle aborde de nombreux domaines et son exercice peut être tout aussi varié. Elle va de la logistique, l'organisation matérielle d'une campagne, la gestion d'une section comme on le ferait d'une association, jusqu'à la construction de programme, la maturation d'idées, la mise en œuvre d'une idéologie ou d'un idéal. Évidemment, cela passe par des moments de lutte, des temps d'exaltation où l'importance de la  lutte
dépasse son origine, l'objectif, voire même l'objet du mécontentement. 
Il y a aussi la politique en dehors des organisations partisanes. Les échanges en famille ( c'est compliqué), entre amis, dans l'entreprise, au bistrot, sur internet ou ailleurs.
Et en politique il y a la stratégie. Cela reste de la politique mais sans aucun intérêt pour le plus grand nombre. C'est de la politique politicienne, au sens péjoratif des termes.

A la réception d'un nouveau tract du parti de gauche, je me suis demandé (à nouveau, je ne suis pas innocent non plus) ce que pourrait être la stratégie du parti de gauche lors des élections municipales ou européennes. 
Européennes, c'est encore loin mais ça semble clair ; c'est une stratégie frontiste qui pense à raison que ce type d'élection peut être un exutoire, un défouloir....une connerie qui permet aux citoyens les moins politisés de s'approcher des urnes quand même, mais pour exprimer n'importe quoi. On peut interpréter ces votes comme de la désespérance ou comme du je-m'en-foutisme...on pourra en reparler. C'est du n'importe quoi, ça c'est certain.
Par contre, la stratégie pour les municipales est beaucoup plus complexe. Enfin en terme de résultats
car l'objectif est simple. Contrarier au maximum les socialistes qu'ils soient dans l'opposition municipale ou l'inverse. Dans ce dernier cas, leur obstruction est systématique.
On pourrait imaginer que le PG joue la diversité dans le choix extrême. Offrir une liste de gauche populiste en face d'une extrême droite tout aussi populiste mais en pire. J'y verrais là des points positifs.
On peut penser aussi que son action est tournée vers un seul objectif, détruire l'hégémonie du PS au sein d'une gauche qui resterait potentiellement de gouvernement contrairement au NPA qui semble en chute libre dans les sondages. Bof !
En tous cas, celle du PC est beaucoup plus simple ; là où le PS possède une bonne chance de gagner, il fait liste commune, dans le cas contraire, il fait une liste Front de Gauche.
Celle du PG est plus complexe, on peut même imaginer que l'on s'orientera pour d'autres élections, vers un paysage politique à l'allemande.
Aujourd'hui, le PG a adopté le choix d'un autre temps, celui de la division. Option qui conduit souvent à la défaite. La plupart du temps, le plus grand perdant est le diviseur.
Les premiers sondages vont dans ce sens.

2 commentaires:

  1. Oui, le Parti de Gauche fait une grave erreur, d'autant qu'il n'a qu'un seul Mélenchon, un seul candidat "populiste"...

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  2. Partout il n'y a quasiment qu'une photo, la sienne.....

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